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« Tu répareras les lumières » Léa (6 ans)


samedi 20 février 2016

Salon du livre de Paris mars 2016

Si vous souhaitez me rencontrer, je serai au Salon du livre de Paris le samedi 19 mars, sur le stand des éditions L'iroli où je dédicacerai, à partir de 11h00 jusqu'à 17h00 :

Haïku, mon nounours
Haïkus d'enfant et de rainette
Cent haïkus pour la paix


gilles

vendredi 5 février 2016

raiforme de l'ortograffe, la chasse à courre des mots

On a tué l'oiseau du cout qui volait près du clocher du t comme un choucas d'église. On a amputé le bras de l'ognon qui sera maintenant vraiment triste à pleurer. Nos éminents linguistes et académiciens ne sont guère poètes et n'aiment pas les mots. Sinon ils ne leur feraient pas de mal. Et toute cette génération de nobles instituteurs qui tenaient plus à l’orthographe qu'à leur mère. Humiliée. Mais quelle importance puisque nous serons bientôt tous des cochons uniformes se vautrant dans la facilité et l'irrespect. Préférant les sauces Mac Do au miel de pommier, s'éclairant aux centrales nucléaires plutôt qu'au soleil ou au vent, gobant TF1 ou BFM TV plutôt que lisant Baudelaire.
Kaile tristaice !

mardi 2 février 2016

"Comme des rus" texte de gilles brulet lu par l'auteur


mon poète



Un de mes premiers texte de jeunesse que j'ai écrit après avoir vu cette terrible photo en noir et blanc d'un enfant dans un journal.


C’est un enfant d’amour chambre des cancéreux,
Face au miroir où mord la mort à pleine bouche.
Au ciel bleu de ses yeux l’oiseau blanc s’effarouche
Et son peigne inutile abîme un crâne affreux.


Pourtant nous inventions des jeux miraculeux,
Par les chemins de lune où la biche se couche
Nous ôtions aux talus leurs mûrons rince-bouche,
Puis nous musions dessous le chapiteau des cieux.


J’étais pour toi conteur, magicien ou manège,
Au milieu du désert un bonhomme de neige,
J’étais le fou de toi mon chevalier vainqueur.


Ne meurs pas mon héros, ne meurs pas mon poète,
Demande encore un jeu c’est Noël dans mon cœur,
À la barbe du sort jette un air de trompette !

lundi 1 février 2016

La poésie qui m'est chère :

Romances sans paroles de Paul Verlaine
Le piéton de l'air d'Eugène Ionesco
La rose de personne de Paul Celan


Sans oublier les révélations de René Char, de Jean Arp, de Zeno Bianu et d'André Breton, les miracles de Federico Garcia Lorca, la fraternité de Pablo Neruda, le sang et la luxuriance de Léopold Sédar Senghor et d'Aimé Césaire, la dérision intelligente de Jean Tardieu de Francis Ponge de Georges Perros et de Pierre Albert-Birot, la profondeur d'Andrée Chedid, de O.V. de L.Milosz les échappées océanes de Saint-John Perse, le génie de Saint-Pol Roux, la folie de Henry Michaux, la rage d'Armand Robin, le beau religieux d'Angèle Vannier de Jean Mambrino de Gilles Baudry de Jean Grosjean de Pierre Emmanuel et de Jean-Claude Renard, les monologues de Fernando Pessoa, la légende de Michel Cosem, la clarté de Jean-Michel Maulpoix et de Christian Da Silva, la grâce de Henri Pichette, la densité d'Eugène Guillevic et de Jean Follain, l'humanité de Wisława Szymborska d'Anjela Duval de Louis Guillaume de Cendrars de Valéry Larbaud de Cesar Vallejo et de Tristan Corbière, la tape sur l'épaule de Jean-Claude Touzeil et de Jacques Prévert, le mystère de William Butler Yeats, la puissance de Walt Witman, la lyre noire de Gérard de Nerval, les mondes de Jules Supervielle, les logorrhées fusantes de Malcom de Chazal, le dénuement de Chiyo Ni, Ryôkan, Hosaï et de Bashô, l'enfance de Jean-loup Fontaine, la vision d'Antonio Gamoneda de Luis Mizon de Gustave Roud de Rainer-Maria Rilke et de Philippe Jaccottet, les lumières d'Adonis et de Salah Stétié, le feu d'Octavio Paz, le dialogue intime avec la nature de René Guy Cadou et de Jean Le Mauve, l'émotion de Jacques Ancet, l'amour de Paul Eluard de Marceline Desbordes-Valmore, l'inconcevable rencontre des mots de Mallarmé, le soleil de Jean Malrieu, l'élégance d'Alain Borne, la troisième dimension de Pierre Garnier, l'image de Tomas Tranströmer de Georges Schehadé, l'alchimie des mots de Michel leiris et de Jean-Claude Roulet, les diamants de Corneille de Racine et Ronsard, et de bien d'autres et de bien d'autres (ce qui me rassure) et bien sûr du premier des humains (plus que les deux François Villon et Rabelais peut-être voire Ruteboeuf) de celui où tout se condense et jaillit comme une source : Charles Baudelaire. Une pensée tout de même pour Virginia Woolf, Jules Renard, Marcel Proust, Julien Gracq, André Dhôtel, Joseph Delteil et Henri Queffélec les plus poètes des romanciers.