On a tué l'oiseau du cout qui volait près du clocher du t comme un
choucas d'église. On a amputé le bras de l'ognon qui sera maintenant
vraiment triste à pleurer. Nos éminents linguistes et académiciens ne
sont guère poètes et n'aiment pas les mots. Sinon ils ne leur feraient
pas de mal. Et toute cette génération de nobles instituteurs qui
tenaient plus à l’orthographe qu'à leur mère. Humiliée. Mais quelle
importance puisque nous serons bientôt tous des cochons uniformes se
vautrant dans la facilité et l'irrespect. Préférant les sauces Mac Do au miel de
pommier, s'éclairant aux centrales nucléaires plutôt qu'au soleil ou au
vent, gobant TF1 ou BFM TV plutôt que lisant Baudelaire.
Kaile tristaice !
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